Qui sommes-nous ?


Pierre-Alain Clerc.

Clerc

Organiste des Eglises St-Laurent et St-Paul à Lausanne, concertiste, professeur aux Hautes Écoles de musique de Lausanne et Genève et au CNSM de Lyon. Travail de recherche sur la rhétorique musicale. Fréquents ateliers et stages sur ce sujet. Comme comédien, études chez Michel Cassagne au Conservatoire populaire de Genève. A joué dans des mises en scènes de Nelly Borgeaud, Hervé Loichemol, Philippe Mentha, Ann-Katrin Graf et Denis Guénoun, notamment. Nombreux spectacles ou lectures xviie siècle. Il a participé comme orateur à quatre conférences-spectacles du Prof. Gabriel Aubert à l’Université de Genève. Il a joué plusieurs fois le rôle du Diable (à la scène ou au concert) ou assumé la lecture intégrale de L’Histoire du Soldat de Stravinsky-Ramuz. Nombreux stages, séminaires ou ateliers de déclamation (École Romande d’Art Dramatique à Lausanne, Ecole Britten de Périgueux, Universités de Fribourg, Lausanne, Montpellier, Nantes). Travail de recherche et articles sur l’action oratoire au xviiie siècle. Président de l'Association Suisse pour un Théâtre à la Source.

Arnolphe, participation à la mise en scène, déclamation, action comique.


Mickaël Bouffard.

Bouffard

Docteur en histoire de l’art spécialisé dans les questions d’iconographie théâtrale et du geste, Mickaël Bouffart est aussi danseur baroque. Il travaille depuis plus d’une dizaine d’années aux techniques corporelles de la scène et à leur remise en pratique dans le cadre de spectacles historiqument informés. Il est actuellement chercheur associé au Centre de Musique Baroque de Versailles (Centre d’Études Supérieures de la Renaissance)..

Participation à la mise en scène (postures, révérences, placement et déplacement scénique), restitution des costumes et révision scientifique du décor.


Olivier Bettens.

Bettens

Médecin de famille, il s’est fait connaître par son site dans lequel, depuis 1996, il aborde la prononciation du français chanté sous ses aspects historiques. Sur cette question, il est fréquemment consulté par des interprètes de renommés, parmi lesquels Sébastien Daucé (Correspondances), Denis Raisin-Dadre (Doulce Mémoire), Thomas van Essen (Les Meslanges). Historien de la prosodie, il a développé une recherche originale reposant sur l’étude statistique de corpus musicaux. Il participe à des colloques universitaires ayant donné lieu à de nombreuses publications. Il est fréquemment sollicité, pour des ateliers ou des séminaires, par divers conservatoires et universités. En tant que praticien, il chante la basse dans des ensembles de madrigalistes (comme l’Ensemble Sweelinck de Genève) et fréquente avec passion la poésie du xvie siècle, ce qui donne lieu à des récitals « poésie et musique ». Au disque, on peut l’entendre comme récitant dans Le Champion des Dames (Ensemble Continens paradisi) ou un Autoportrait d’Agrippa d’Aubigné (Ensemble Carpe diem de Genève).

Chrysalde, prononciation, prosodie.


Bénédicte Louvat.

Louvat

A été maître de conférences habilitée à diriger des recherches à l’université Paul Valéry-Montpellier III. Elle a été membre de l’Institut universitaire de France de 2010 à 2015. Elle est Profes-seur à l’Université de Toulouse II delpuis 2017. Spécialiste du théâtre français du xviie siècle, dont elle a donné plusieurs éditions (Corneille, Molière, Rotrou, Mairet). Elle s’est intéressée notamment à la musique (Dramaturgie de l’insertion musicale dans le théâtre français [1550-1680], Champion, 2002) et, depuis quelques années, au théâtre d’expression occitane au xviie siècle (édition en cours du « Théâtre de Béziers », à paraître chez Garnier). Elle est l’auteur de nombreux ouvrages, dont L’enfance de la Tragédie (PUPS, Paris, 2014). Entre 2011 et 2013, elle s’est formée sous la direction d’Anne-Guersande Ledoux à la déclamation baroque (« Scènes de reconnaissance » en 2012, Les Visionnaires de Desmarets de Saint-Sorlin en 2013). Elle a également mis en scène un fragment de Dom Japhet d’Arménie de Scarron (Montpellier, 2016).

Oronte, participation à la mise en scène.


Jean-Noël Laurenti.

Laurenti

Enseignant chercheur honoraire à l’université de Pau, chercheur associé au Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance (Tours), président fondateur de l'Association pour un Centre de Recherche sur les Arts du Spectacle aux xviie et xviiie siècles, société savante spécialisée dans les recherches sur les techniques de scène (déclamation, chant, danse, scénographie…) en usage en France durant cette période.

Participation à la mise en scène, conseiller littéraire et à la musique des entractes.


Matthieu Franchin.

Franchin

Doctorant contractuel à l’Université Paris-Sorbonne et élève en clavecin au CRR de Rueil-Malmaison dans la classe de Brice Sailly, il mène actuellement une thèse de musicologie sur la musique et la danse à la Comédie-Française (1680-1793), dirigée par Raphaëlle Legrand et Pierre Frantz. Ses recherches s’intéressent plus généralement à la musique et aux arts du spectacle des xviie et xviiie siècles. Il s’est récemment initié aux techniques de jeu d’acteur du xviie siècle en participant en tant que comédien à la mise en scène d’une version du Tartuffe de Molière en trois actes (reconstituée par Georges Forestier), et suit actuellement la formation de l’atelier « Théâtre Molière Sorbonne » dirigé par Jean-Noël Laurenti et Mickaël Bouffard.

Musique des entractes.


Marine Frileux.

Frileux

Parallèlement à ses études de lettres en l’Université Paul Valéry de Montpellier III, elle enseigne dans le secondaire au Lycée Jules Fil à Carcassonne. Elle s’est intéressée particulièrement à Jean Genet (Les Para-vents), puis à l’image de Molière au xxe siècle à travers différentes œuvres littéraires (Rigodon de Céline, Le roman de Mr de Molière de Boulgakov, et Le silence de Molière de Giovanni Macchia). Actuellement, elle travaille à la problématique des choix à opérer dans les œuvres de Molière pour enseigner le théâtre dans le secondaire. Elle pratique la danse, classique, jazz, contemporaine, et hip-hop.

Georgette, maquillage.


Luc Davin.

Davin

Diplômé du Conservatoire d’art dramatique à Villeurbanne, dans les ateliers du Théâtre National Populaire, notamment avec Juliette Rizoud. Il est également jeune chercheur à l’Université Paul Valéry-Montpellier 3 sous la direction de Franck Salaün, membre de l’IRCL (Institut de Recherches sur l’âge Classique et les Lumières). Ses principaux intérêts de recherche, dans le domaine de la littérature comparée des périodes anciennes portent sur les études shakespeariennes, ses continuateurs et ses imitateurs en France, ainsi que sur le théâtre du xviiie au xixe siècle. Il a donné une conférence dans le cadre des activités du laboratoire CRISES sur « Être ou ne pas être cause de soi ? ». Il pratique le piano.

Alain.


Marc Douguet.

Douguet

Maître de conférences en littérature française et en humanités numériques à l’Université Grenoble Alpes. Spécialiste du théâtre français du xviie siècle, travaille sur les questions de dramaturgie et de métrique (La Composition dramatique et la liaison des scènes dans le théâtre français du xviie siècle, à paraître chez Droz en 2018). Également acteur, notamment Néron dans Britannicus, Séleucus dans Rodogune, un cheval mort, Richmond et Jeannot dans Rouen ou la trentième nuit de mai 31, et metteur en scène (Le Barbier de Séville en vingt minutes, 2012). Président de l'Association Française pour un Théâtre à la Source.

Le Notaire, Enrique.


Tiphaine Pocquet du Haut-Jussé.

Pocquet

Professeure agrégée de lettres modernes, elle a été attachée d’enseignement et de recherche à Paris III, Jean Monet (Saint-Étienne) et à l’ENS de Lyon ; actuellement remplaçante au Lycée de la plaine de Neauphle à Trappes. Elle s’intéresse au théâtre dans son fauteuil (et a écrit une thèse sur « La mémoire de l’oubli dans la tragédie française entre 1629 et 1653 », sous la direction de Hélène Merlin-Kajman) mais aussi sur les planches (dans le rôle d’Agnès). Elle écrit des critiques de spectacles pour des revues en ligne (Les trois coups, Les soirées de Paris).

Agnès.


Aurélia Pouch.

Pouch

Agrégée de lettres classiques. Doctorante sur « le statut de la comédienne en France au xviie siècle » à la Sorbonne, sujet auquel sa thèse est consacrée, sous la direction de Georges Forestier. Enseigne actuellement au Collège Gustave Monod à Vitry-sur-Seine. Cours de littérature du xviie siècle en lettres modernes (2ème et 3ème années de Licence) : « L’utopie dans Les Aventures de Télémaque de Fénelon », « Amour et sacrifice dans Bérénice et Iphigénie de Racine », « Visions du théâtre dans L’Illusion comique de Corneille et Le Roman comique de Scarron ». Activité de comédienne, notamment au Festival de Théâtre amateur à Issy-les-Moulineaux, dans Sunderland de Clément Koch, et La Jeune fille et la Mort d’Ariel Dorfman. Travaille le chant lyrique.

Agnès.


Frédéric Sprogis.

Sprogis

Professeur agrégé de lettres modernes (2010). Enseigne le français et la littérature au lycée René Cassin d’Arpajon (Essonne). Recherches sur la tragédie française des xvie et xviie siècles. Master de littérature française mention TB en 2011. Prépare une thèse à l’Université Paris-Sorbonne sous la direction de Georges Forestier : La fureur dans la tragédie française (1553-1653). Secrétaire de l’Association Française pour un Théâtre à la Source.

Horace.


Delphine Desnus.

Desnus

Elle crée et réalise des costumes de scène pour différentes compagnies de spectacle vivant depuis 1997. Au gré de ses différentes collaborations avec des troupes de commedia dell’arte (Comédiens et compagnie) ou de danse baroque (La Cie Beaux Champs), elle a développé une spécialisation en costumes d’époques du xviie et du xviiie siècle. Un de ses costumes, réalisé en collaboration avec Mickaël Bouffard d’après une planche de Louis-René Boquet (Paris, xviiie siècle), a été choisi pour l’exposition « La mode, à la ville, à la scène », en avril 2017 au Centre National du Costume de Scène de Moulins. A l’écoute des metteurs en scène, elle vieille à percer chaque univers au plus proche, accompagner les artistes dans l’accomplissement de leurs projets et faire raisonner des œuvres du passé comme des œuvres contemporaines.

Costumes.


Lou Valérie Dubuis.

Dubuis

Depuis 2001, Lou Valérie Dubuis met sa créativité et ses compétences au service du théâtre, de la musique et de la danse : responsable de spectacles à l’Opéra National de Paris, à Genève, Tokyo, Singapour, Chicago, Washington, New York ; suivi de production Maquillage Coiffure à l’Opéra Comique, à la Comédie Française, et au Festival Baroque International de Sablé-sur-Sarthe ; créations Perruques Maquillages Coiffures au Théâtre Marigny, à la Comédie Française, au Théâtre de l’Atelier, Théâtre Hébertot, Festival d’Avignon et d’Anjou, Temple d’Angkor pour le Roi Norodom Sihamoni ; design des personnages en 2D pour Don Giovanni au Théâtre Réal de Madrid ; cours de maquillage et de coiffure au Conservatoire National Superieur d’Art Dramatique de Paris pour les élèves de Xavier Gallais et montage de Chanteclerc comme spectacle de cursus ; préparation et installation de perruques pour l’exposition Barockissimo au Centre National du Costume de Scène à Moulins.

Perruques.


Odile Édouard.

Edouard

Disciple de Chiara Banchini, Professeur de violon baroque au CNSM de Lyon, après l’avoir été au Centre de Musique Ancienne de Genève. Intense activité de concertiste, d’abord avec les grands ensembles consacrés, puis avec celui qu’elle a créé, Les Witches, qui est bien connu pour ses improvisations sur des textes de Shakespeare ou l’interprétation des œuvres du recueil The English Dancing Master de John Playford. Elle fait aussi partie de l’Ensemble I Sonadori, créé par son mari, le violoncelliste Alain Gervreau. Pour L’École des Femmes, elle conduit de son archet un ensemble de quatre violons (ses élèves du CNSM de Lyon), selon la pratique des théâtres parisiens au xviie siècle, avec cordes en boyau et petits archelets français.

Violon, direction musicale.


Antoine Fontaine.

Fontaine

Peintre et décorateur célèbre au théâtre, à l’opéra et au cinéma, Antoine Fontaine a débuté en concevant les décors en trompe-l’œil du Capitole de Toulouse. Depuis 1986, il exerce comme scénographe pour l’opéra, au Theatre Royal Brighton, au Queen Elizabeth Hall de Londres, à la Scala de Milan. Il travaille régulièrement pour les théâtres historiques de Malte, Drottningholm, Versailles. Il collabore fréquemment avec le Centre de Musique Baroque de Versailles : décors de Cadmus et Hermione de Lully, de L’Amant Jaloux de Grétry, et du Don Juan de Gluck. On lui doit aussi ceux de La Belle-Mère amoureuse, parodie de l'Hippolyte et Aricie de Rameau. Au cinéma, il a œuvré pour Patrice Chéreau (les fresques de La Reine Margot), Roland Joffé (les décors de scène de Vatel), Eric Rohmer (Triple agent, L’Anglaise et Le Duc) Coline Serreau (St-Jacques la Mecque), Jacques Perrin (Océans) et Sofia Coppola (Marie-Antoinette).

Décors.